Conférence de classification

mercredi 23 octobre 2013, Hôtel du Rhône (1er étage)
Conférencier(s): Pascal Perruchoud

 

Rotary-Club de Sion (compte-rendu de la séance

du mercredi 23 octobre 2013)

 

 

 

Très chers amis de notre exceptionnel et toujours aussi viril club, fidèles, occasionnels et indulgents lecteurs de nos passionnantset virulents bulletins, voici celui de la séance du jour.

 

N’en jetez plus. Stop! Vous le savez tous. Inutile de le répéter : au Rotary pas de politique, pas de politique au Rotary... C’est l’excellente et suffisante raison pour laquelle nous profitons de la conférence de classification de Pascal Perruchoud afin d’aborder un chaud sujet, de façon apolitique, il va sans dire.

 

Le titre de sa brillante présentation fut le suivant :

 

 

Un pour douze, douze pour un !

 

 

 

Ce qui, traduit en bon français, donne à peu près ceci : 1:12

 

Foin de basses considérations arithmétiques. Pour vous résumer cette conférence si charmante, si romantique, si joliment troussée et surtout si originalement traitée, seuls, à notre humble sens, devaient convenir quelques vers bien sentis et pas piqués des vers qu’on n’a d’ailleurs pas eu à tirer du nez du conférencier tant il fut clair (le conférencier,pas le nez et encore moins les vers, … vous suivez un tout petit peu ?).

 

Voici en substance ce que nous confia M. Pascal Perruchoud:

 

 

 

 

Que vous brassiez beaucoup, que vous ne palpiez pas,

Quand il s’agit d’argent, les mots ne manquent pas :

« Fric », « thune » ou  bien « pognon », « grisbi », « galette », « oseille »,

« Blé », « ronds » et « pépettes » résonnent aux oreilles !

 

N’est-il pas étonnant

 Que dès la nuit des temps

Tout semble aller par douze

Quand il s’agit de flouze?

 

Or donc si mille francs nous faisaient douze parts,

Combien pourrait valoir chacune de ces parts ?...

 

(Tel une mitraillette,

Sortant sa calculette,

Notre ami Roubaty

Vous dira vite un prix.)

 

Mais si la part unique ascende à douze mille,

A combien son douzième équivaudra donc -t- il ?

 

 

 

Ce si simple calcul à tous fait voir l’erreur :

Toujours entre le beurre et l’argent dudit beurre

Il doit se dégager de grandes différences,

D’ailleurs bien plus nettes que tout ce que l’on pense

(Le beurre fût-il frais … ou déjà un peu rance !)

 

Conséquemment, par expérience,

Faisant appel à son bon sens

L’on sait déjà que le salaire

Du bon patron va sur les nerfs.

 

 

MORALITÉ

 

1 :12 … en proportion, ces quelques millions

Ne sont vraiment qu’une illusion.

 

 

PREMIER ENVOI EN FORME DE CONCLUSION

 

Bravo Pascal (Pascal, pas Blaise)

Tu eus beau jeu, tout à ton aise,

De nous convaincre en quelques mots

Sans trop tourner autour du pot.

 

 

 

 

 

Merci à notre nouveau membre : sobre, précis, efficace, nuancé et, bien évidemment, convaincant son propos nous convainquit. Pouvait-il en aller autrement ?

 

Longue vie à son club (et donc au nôtre) et bonne lecture à tous.

 

Votre impartial, fidèle et apolitique rapporteur : A. Gillioz,

 

23 octobre 2013

 

DEUXIÈME ENVOI EN FORME DE DOUZE GAIS REFRAINS POUR LA ROUTE

(pour prendre congé de vous)

 

 

 

 

Le bon Minder

Manquait pas d’air.

 

 

 

Votez tous « oui » 

Car c’est gratuit.

 

 

Touch’ pas au grisbi,

C’est interdit!

 

 

 

Parler de pèze,

Tout ça me pèse!

 

 

 

Ces initiants

Brassent du vent !

 

 

 

La BCV

Fait des progrès !

 

 

 

 

Parler de ronds

Vous rend grognons ?

 

 

 

Parler d’oseille,

C’est tout pareil.

 

 

 

Parler de sous,

Ça les rend fous. 

 

 

 

Parler de fric,

C’est poétique ?

 

 

Parler d’argent,

Tout ça me tend.

 

 

La rime (pauvre) de  «sous », C’est… Perruchoud.