1500ème Abbaye de St Maurice

mercredi 10 avril 2013, Hôtel du Rhône
Conférencier(s): Jean-Jacques Rey-Bellet, conseiller d'Etat de 1997 à 2009

 

Compte rendu de la séance du Rotary-Club de Sion

(mercredi 10 avril 2013)

 

 

Fidèles lecteurs de nos désormais fameux comptes rendus, qui nous a rendu visite en ce mercredi 10 avril de la semaine 15 de la liturgie rotaryenne et fête de Saint Fulbert? Jean-Jacques Rey-Bellet, connu de tous et même de chacun. Et de quoi vint-il (J.-J. R, pas Fulbert) nous parler ? … De politique ? Evidemment pas puisque nous savons tous, notre ami Dominique Favre se plaît d’ailleurs à le rappeler régulièrement, qu’au sein de notre club nous ne faisons JA-MAIS de politique.

 

Quel adonc été le sujet du jour ? Il s’est agi des

 

 

1500 ans de l’Abbaye de Saint-Maurice (2015)

 

 

Tout le monde connaît le souci du bien commun et donc l’engagement en faveur de la collectivité de Jean-Jacques Rey-Bellet, concrétisé de façon marquante par son rôle de Conseiller d’Etat de 1997 à 2009, en charge des transports, de l’équipement et de l’environnement.

 

Depuis deux ans ces honorables et louables souci et engagement se confirment, perpétuent et concrétisent dans la fonction de co-président du comité d’organisation des festivités prévues pour le mille-cinq-centchième anniversaire de la fondation, en Marignan-1000, de l’Abbaye de Saint-Maurice par le valeureux et saint Sigismond.

 

Lecteurs déjà distraits, n’allezaucunementconfondre cette date avec celle  - deux cents ans et des poussières plus tôt - de l’horrrriblemassacccccre de la légion thébaine conduite par le moins chanceux mais tout aussi valeureux et tout aussi saint Maurice.

 

Pour faire court et pour être précis, disons que le mieux, pour vous et pour moi, serait que vous vous précipitiez sur Internet et tapiez dare-dare quelque chose comme 1500 ans Abbaye de Saint-Maurice : bien mieux qu’en lisant ce piteux compte-rendu, vous seriez aussitôt, par l’un ou l’autre clic épatant, tenus au courant de tout ce qui se trame en vue de cette extraordinaire année jubilaire.

 

Pour ceux qui n’ont pas Internet,  nous dirons cependant ce qui suit  (à vous de naviguer d’une case à l’autre et de faire des liens entre elles, ce qui, un peu comme sur le Net, vous entraînera à surfer - c’est toujours ça de gagné) :

 

 

 

   Ignoriez-vous que les habitants  de Vérossaz (dont notre illustre président Morisod est un intéressant et redoutable

 

 

spécimen) ont sans cesse jeté des cailloux sur la pauvre Abbaye gisant au pied du mont ?

 

 

Une ouverture constante vers le monde, avec des missions en Inde, au Congo et au Kazakhstan…

 

Une Abbaye, entière et unique  responsable de son territoire et, de ce fait, dépendant directement de Rome…

 

• un collège depuis près de deux siècles• quatre paroisses propres• en collaboration avec le diocèse de Sion, quatorze paroisses desservies…

 

 

   LAUS PERENNIS, telle est la mission que se sont assignée et qu’ils ont remplie sans interruption de 515 à 2015 les moines de l’Abbaye !

 

 

  Un  prestigieux rôle de capitale intellectuelle, culturelle et spirituelle du Royaume de Bourgogne et du Duché de Savoie….

 

 Le titre incontestable de plus ancien monastère d’Occident (et, à dire vrai, d’Orient), fidèle à une prière perpétuelle !

 

1815- 2015 : deux ridicules petits siècles….

 

515-2015 : un millénaire et demi…

 

2015 : un gouverneur

 

 

L’étymologie du curieux prénom Sigismond est sans doute due au fait, disent certains spécialistes fort avertis de la faune bas-valaisanne, qu’un roi de Bourgogne périt écrasé

 

 

sous un funeste tas des cailloux véroffiards, d’où l’expression: ci gît ce mont où est enseveli notre valeureux  et bientôt saint fondateur…

 

 

Trois diocèses en Valais :

 

  1. Sion ;
  2. Saint-Maurice ;
  3. Saint Gingolph (qui dépend de l’Evêché d’Annecy

 

Près de 700 lieux, de par la vaste chrétienté, dédiés à la noble et sainte figure de Saint-Maurice et de ses compagnons…

 

 

     Durant l’année jubilaire qui s’ouvrira le 22 septembre 2014, seront organisés dix-neuf projets très divers allant de la frappe d’une monnaie à la

 

création d’un parfum aux fragrances thébaines, d’une expédition punitive contre les jeteurs de cailloux à la mise sur pied d’un concert avec le Trinity

 

Choir of Cambridge, un  ensemble vocal anglais absolument exceptionnel, qui créera pour l’occasion une commande faite à un compositeur helvétique, etc….

 

 

 

A l’horizon 2015, un des grands objectifs poursuivis est évidemment la mise en valeur du fameux Trésor de l’Abbaye…

 

     Une ouverture constante vers le monde, notamment grâce à la numérisation de l’ensemble de archives, et donc de leur mise à disposition du public et des chercheurs.

 

 

A l’horizon 2015, un des grands objectifs poursuivis est, en même temps que  l’avancement des fouilles archéologiques du site du Martolet, une belle mise en

 

place d’un superbe parcours archéologique couvert (sans doute pour éviter les cailloux de Morisod  et consorts) avec une muséographie de qualité.

 

 

       Nous vous avions pourtant prévenus, improbables lecteurs ! Vous eussiez bien mieux fait de vous précipiter sur le net que de vous fourvoyer dans les méandres d’informations parfois farfelues et de plus en plus souvent sujettes à caution (on le sait désormais et il ne faudra plus craindre de le dire : depuis quelques années, sous la férule du pourtant lisse et docte Thiery Schmid, rédacteur en chef, certains de ses sbires se mettent à écrire à peu près n’importe quoi).

 

Ce bien triste constat ne m’empêchera cependant pas de vous signaler ce que ne vous aurait en aucun cas révélé une consultation expresse du site www. abbaye1500.ch/, à savoir la teneur des questions qui suivirent l’exposé de Jean-Jacques Rey-Bellet.

 

Nous en avons retenu deux.

 

La première concerna l’éventuelle venue de François, pape et non journaliste, à Saint-Maurice. Il est évident, répondit le sobre et fin Rey-Belley, qu’en termes religieux, politiques et économiques la venue d’un pape, fût-il argentin, serait de l’or en barre. Mais chut, n’en disons pas trop… Une invitation est déjà partie.

 

     Par rapport à la deuxième question, l’on ne put que déplorer l’absence de  Dominique Favre car s’il eût  été là, c’est lui qui, évitant tout dérapage, l’eût posée. N’est-il point en effet  le premier à dire, savoir et répéter que :

 

Jamais au Rotary, l’on ne fait d’politique :

C’est en effet contraire à ses règles éthiques !

 

Pour un club aussi noble et viril que le nôtre, ne pas avoir de règles n’est guère convenable.  Hypocrites lecteurs, l’on sent ici votre sang qui bout : même boiteux et pompeux, ces alexandrins frappés au coin du plus élémentaire des bons sens n’auraient-ils pas dû résonner aux oreilles de certains? Car, pour revenir enfin à nos moutons, c’est-à-dire à la deuxième question, elle vint, assez incongrue, de François, pape des journalistes, qui espérant pouvoir profiter sournoisement des lumières de Jean-Jacques Rey-Belley, se mit à le tympaniser, quémandant des tas de conseils sur le Conseil d’Etat à propos de répartition… politique.

 

     A Saint-Maurice, cela fait 1500 ans que l’on fait de la… politique et ce n’est pas une peau de banane encore même pas mûre qui va empêcher un vieux singe de faire la grimace. « Il est évident », répondit, sans se démonter, le toujours plus fin Rey-Belley« que cette deuxième question est H. S. »

 

H.S.,H. S… diable dediable, mais qu’a-t-il pu vouloir direpar là ?

 

H. S comme… Hautes écoles et Secondaire II ?

H. S comme… Hôpitaux et Santé ?

H. S comme… Haute Sécurité ?

H. S comme… Hydroélectricité et Socialisme ?

H. S comme… Habiles Scénarios ?

H. S comme…

 

Si vous n’avez pas la réponse, demandez-la à F. Dayer… et bonne semaine à tous !

 

 

12 avril  2013,

André  G.

Images supplémentaires